Petit billet d’humeur et de saison. Je n’aurai manqué cela pour rien au monde pour la 1ère bougie du Recrutement responsable.
En ce jour si particulier, rêvons un peu, sans nous laisser enrhumer (« en Avril, ne te découvre pas d’un fil« ).
Sur ce sujet stratégique, n’hésitons pas à remettre le couvert (à poisson, of course), et souhaitons ensemble que :
Chaque candidature soit rendue plus facile, avec une entreprise plus accessible
Chaque candidature soit appréciée par un recruteur formé, se souvenant de son vécu de candidat
Chaque candidature soit enfin appréciée en prenant en compte motivation et compétences notamment celles développées dans un cadre bénévole ou associatif
Disparaisse le scoring automatique ou le traitement des candidatures par des assistant(e)s administatif(ve)s
Chaque candidature reçoive une réponse
Chaque entretien se déroule dans un climat propice à l’échange, d’égal à égal, sans jeu stérile d’attaque / défense
Chaque process de recrutement soit co-construit avec, puis évalué par les candidats eux-mêmes
Chaque process de recrutement, s’il reste selectif, demeure respectueux des personnes et inscrit dans un cadre temporel raisonnable
Chaque tablette ou smartphone laisse la place à une rencontre qui n’a rien de virtuel
Chaque action de sourcing / de recrutement fasse l’objet d’une mesure objective et factuelle en matière de rapport coûts/bénéfices (ROI)
Chaque DG place le recrutement à la place qui est la sienne : celle d’une activité stratégique (rappelez-vous en temps utile le fameux adage, forcément de circonstance : « le poisson pourrit par la tête »)
Chaque manager retrouve un peu d’anticipation pour ses besoins en recrutement
Chacun comprenne enfin que le candidat parfait est parfaitement introuvable.
Chaque manager transforme l’essai et accompagne le candidat devenu client
En synthèse, que chaque recrutement devienne un peu plus responsable. Juste un tout petit peu…
Je regarde autour de moi et je me dis : c’était une vaste blague, poisson d’Avril !
A date, trop de recrutements finissent en queue de poisson, c’est un fait (coûteux et désolant, je vous l’accorde).
Vous trouvez que tout cela manque un peu de fraîcheur, comme parfois le poisson ?
Pourtant, si vous ne prenez pas ce cap, vous risquez de finir sur le banc (de poissons !) ou de finir sur la tranche.
Merci à toutes celles et tous ceux qui pendant cette première année ont accepté de jouer les poissons pilotes autour de l’ouvrage. Et bonne semaine !
One thought on “1er Avril : et si…”